Art Market : le succès des NFTs
- prescillalaz
- 20 mai 2021
- 2 min de lecture

C'est l’informaticien américain Edmund Berkeley qui a inventé le terme de « Computer Art » en 1963 mais l'explosion médiatique a eu lieu le 11 mars dernier quand l’œuvre de Mike Winkelmann, alias Beeple, a atteint la somme de 69 millions de dollars aux enchères. Crypto-art ou NFT (Non-Fungible Token, jeton non fongible), crypto-monnaies, Ethereum, blockchains… sont les nouveaux termes du marché de l’art.
Un protocole spécifique qui permet que chaque token soit unique et c’est pour cela qu’on parle de « non-fongible ».
Le NFT est une déclinaison de la technologie de la blockchain (technologie de stockage et de transmission d'informations sans organe de contrôle) adaptée au monde l’art. Le NFT correspond à un certificat d’authenticité d’une œuvre virtuelle unique que tout le monde peut la copier-coller, la regarder depuis son ordinateur voire même l’utiliser en fond d’écran… Il faut savoir que chaque NFT est sécurisé puisqu’il est garanti par les fameuses blockchains publiques. Avec le NFT, le droit de propriété est l'objet de la transaction, il suffit donc d’exposer son portefeuille en ligne pour que l’on sache ce que vous possédez.
Les riches collectionneurs sont des investisseurs donc des spéculateurs qui ne peuvent plus rester indifférents à ce nouveau marché.
Après Christie’s, Sotheby’s suit le mouvement en proposant une série de NFT de Pak, star parmi les cryptoartistes, laquelle a atteint 16,7 millions de dollars.
Plutôt que de jouer sur la rareté, Sotheby's a mis en vente en quantité illimitée, via la plateforme spécialisée Nifty Gateway.
Le collectif Obvious, un collectif de chercheurs et artistes en intelligence artificielle, vient de s’associer à la galerie Kamel Mennour pour le premier projet NFT de la galerie, diffusé sur la plateforme numérique SuperRare.
Même si des artistes comme Damien Hirst et Shepard Fairey rejoignent l'aventure NFT, les véritables stars des NFT sont des geeks. Des voix s'élèvent contre ce nouveau marché qui serait une bulle spéculative servant de paradis fiscal virtuel.
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