Bordalo II présente son expo "Irreversible" à Paris
- Prescillart
- 22 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 juin
J’ai eu la chance de rencontrer Bordalo II, le street artiste portugais qu’on ne présente plus, à l’occasion de sa nouvelle expo solo à Paris : Irréversible. Et franchement, c’est un vrai coup de cœur. L’expo se tient dans le 13e arrondissement, du 24 mai au 28 juin 2025. Une quarantaine d’œuvres sont présentées, et si vous connaissez déjà ses animaux géants faits de déchets, vous allez être servis !
Artur Bordalo de son vrai nom, transforme nos déchets (jouets, plastiques, vieux objets du quotidien…) en véritables œuvres engagées. Il parle de surconsommation, de pollution, de biodiversité menacée, mais sans jamais faire la leçon. À la place, il balance de l’art qui te fait réfléchir et qui en met plein les yeux. Et croyez-moi, quand on sort de cette expo, on ne regarde plus les poubelles ni les animaux de la même façon.

Parmi les nouvelles pièces, il y a des portraits hyper expressifs de gorille, de chauve-souris, de bébé hippo… Réalisés à partir de déchets récupérés, ces animaux attendrissants nous confrontent à ce qu’on détruit un peu plus chaque jour. Ça tape fort, mais c’est beau.
J’ai aussi découvert sa série Lighted : des créatures lumineuses, faites elles aussi de déchets, qu’on voit évoluer dans un mini film projeté dans une salle noire. On dirait des aliens urbains qui défient les règles. C’est à la fois poétique et dérangeant, surtout quand Bordalo te demande : "Quand avons-nous perdu le droit de vivre librement ?"
Et puis pour la première fois, la galerie Mathgoth montre aussi des pièces de sa série Provocs. Là, il détourne des objets du quotidien : un cercueil d’enfant contenant une arme, un téléphone combiné à une arme à feu…
Cherries on the cake : j’ai pu interviewer Bordalo II lui-même. On a parlé de son rapport à l’environnement, de ses inspirations et de ce qu’il espère provoquer chez le public. Cliquez ici pour voir l'interview, de cet artiste aussi passionnant qu’inspirant.
Si vous êtes à Paris entre le 24 mai et le 28 juin 2025, foncez au 1 rue Alphonse Boudard, dans le 13e. L’entrée est gratuite, et c'est le genre d’expo qui ne laisse personne indifférent.
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