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Banksy ouvre une étonnante boutique éphémère ou il ne vend rien


Banksy a ouvert le 1er octobre une toute nouvelle boutique éphémère dans le sud de Londres baptisée Gross Domestic Product (Produit Intérieur Brut). Ce magasin qui n’ouvrira jamais ses portes. L’opération ne vise pas cette fois à défendre des causes qui lui sont chères, mais à régler des questions de copyright. On retrouve dans la vitrine de la boutique, , des classiques de l'artiste anonyme comme l'œuvre représentant un manifestant sur le point de jeter un bouquet de fleurs. Outre le fait qu'il est impossible de sortir ses billets pour se les offrir, les différentes pièces ne sont visibles que de l'extérieur de la boutique.

Les objets exposés ne pourront être achetés sur Internet que dans deux semaines, après la fermeture du magasin.

Le but est avant tout de défendre la «marque Banksy». Comme l’explique Banksy dans un communiqué, il a lancé cette boutique pour des raisons “on ne peut moins poétiques” : pour empêcher un éditeur de cartes de vœux de vendre des produits estampillés à son nom.

“Je continue à encourager tous ceux qui veulent copier, emprunter, voler ou amender mes œuvres à des fins de divertissement, de recherche universitaire ou de militantisme. Mais je ne veux pas que quiconque puisse avoir l’exclusivité de l’exploitation commerciale de mon nom”, précise-il.

Pour The Art Newspaper, l’ouverture de Gross Domestic Product vient en tout cas confirmer le revirement de Banksy sur les questions de copyright. Après avoir longtemps affirmé qu’il se moquait des droits d’auteur comme d’une guigne, en bon street artist qui se respecte, Banksy avait en 2018 intenté un procès à un musée de Milan qui organisait une exposition sur son œuvre sans son consentement, grâce aux prêts de collectionneurs. Il avait obtenu que tous les produits dérivés estampillés à son nom soient retirés de la boutique du musée.

 
 
 

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