Une Fiac à la hauteur ?
- prescillalaz
- 22 oct. 2019
- 2 min de lecture
Le 16 octobre dernier, j'ai eu la chance de faire partie des privilégiés pour découvrir en avant première la Fiac.
Une foire très éclectique !
La 46e Foire internationale d’art contemporain à Paris du 16 au 20 octobre s’est ouverte dans une ambiance très animée, avec une proportion record de galeries étrangères.
72 % de galeries étrangères représentant 29 pays, sur 199 exposants au total. Des galeries étrangères s’installent à Paris et je pense que c'est sûrement le Brexit qui a précipité ces installations dans la capitale. Londres pourrait revenir à des droits de douane en 2021 ou 2023 ce qui amène logiquement le marché de l'art à miser davantage sur Paris. La Fiac à l'avantage de se démarquer des autres foires en se déployant à l’extérieur de tout un parcours de sculptures aux Tuileries, place Vendôme puis entre le Grand Palais et le Petit Palais, enfin l’opération séduction de nombreux collectionneurs VIP avec pas mal d’événements parallèles.
À l'intérieur je remarque que l'art africain s'invite chaque année un peu plus à la FIAC, avec ses questions sur l'immigration, l'environnement, la mondialisation des échanges, en dialogue avec l'art américain et européen. Cet art n'est pas à envisager comme simplement ethnographiques, mais plutôt comme un art de réflexion sur le dialogue entre les générations et les continents.
À ce propos, une citrouille aussi énorme que fragile était installée place Vendôme, c'était l’œuvre de Yayoi Kusama "Life of the Pumpkin Recites. Je m'y suis rendu à deux reprises pour voir l'installation, mais à chaque fois elle était dégonflée, car elle n'était pas apparemment pas prévue pour résister à de vents allant au-delà de 45 km/h (ce qui est souvent le cas à Paris au mois d'octobre).
Puis, devant l'entrée du grand Palais était installée une machine propulsant des filaments de barbe à papa me laissa un peu perplexe.
Pour tout vous avouer, la FIAC n'a pas vraiment innové cette année. Comme une impression de "déjà vu", mais avec tout de même des œuvres de grande qualité…
La FIAC semble de plus en plus se rapprocher d'un objectif commercial plutôt qu'artistique.
Cependant je garde espoir et ne manquerait pas le prochain rendez-vous.
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