“Diva”, la sculpture de vulve géante crée la polémique au Brésil
- prescillalaz
- 8 janv. 2021
- 1 min de lecture
L’artiste Juliana Notari a signé cette sculpture de land art présentant une vulve gigantesque qui fait débat dans un pays où les relations entre les progressistes et les ultraconservateurs sont très tendues .
C'est sur une colline du Pernambouc qu'une vulve d'une trentaine de mètres de longueur semble saigner. Elle se trouve plus précisément dans la municipalité d’Água Preta, dans le canton de Mata Sul qui est désormais connu dans le monde entier. Cette sculpture, comme les performances de Juliana, s’inscrit dans un mouvement féministe. En effet, selon l'artiste : "ce sexe féminin est érigé en symbole de résistance contre les violences et les traumatismes causés par la société patriarcale".

Suite à cela, elle a reçu des torrents d’insultes sur Facebook. À cela, l'artiste y voit “une preuve supplémentaire du machisme et de la misogynie”.
Mais toutes les invectives ne sont pas imputables aux ultraconservateurs.
Il y a aussi des débats sur la vulve comme symbole féministe mettant de côté les femmes trans ou d'autres identités de genre...
Une photo polémique
Mais aussi une polémique suite à une photo du chantier de construction de l'oeuvre sur laquelle l’artiste, blanche, est prise en photo avec en arrière plan des travailleurs noirs. Certains y voient un signe de domination raciale...
Juliana s'en défend : “Au sujet des travailleurs noirs, qui représentent la majorité dans le secteur du BTP au Brésil, eh bien moi non plus je ne suis pas favorable à cette situation structurelle, héritée du patriarcat et de l’esclavagisme et qui est un fait accompli. Mais il ne faut pas pour autant en arriver à la criminalisation de tout travail.”

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