(Re)Découvrez Harold Ancart

Maison Ancart est une exposition de nouvelles peintures d'Harold Ancart dans lesquelles les formes archétypales d'arbres, de  prairies, d'étangs et de montagnes offrent une plate-forme à travers laquelle il peut expérimenter la peinture.

Gagosian a le plaisir d'annoncer Maison Ancart , une exposition de nouvelles peintures d'Harold Ancart, qui ouvrira ses portes le 14 octobre 2024, au 4 rue de Ponthieu.

Les peintures de la Maison Ancart sont conçues en dialogue avec l'esprit de liberté radicale et d'innovation mis en avant par les pionniers de l'abstraction, des postimpressionnistes et de l'École de Paris aux artistes américains de l'après-guerre, entre autres. Les arbres, les prairies, les étangs, les montagnes et d'autres éléments fonctionnent comme des formes archétypales qu'Ancart revisite tout au long de cette œuvre. Selon l'artiste, ces sujets servent d'« alibi » à la peinture, lui fournissant une plate-forme à travers laquelle il peut expérimenter la peinture.

Ancart développe ses peintures avec le médium de la peinture à l'huile, en utilisant des couleurs saturées et des formes audacieusement définies pour représenter des lieux imaginaires abstraits de motifs de paysage. Il souligne la primauté de son processus de création artistique, en définissant ses sujets de manière à ancrer alternativement les compositions et à perturber leur stabilité. Les points de vue établis sont d'en bas ou de face, soulignant leur échelle et la négociation de l'artiste entre surface et profondeur, abstraction et représentation. Réalisées en prêtant attention aux limites entre les formes et leurs contours, les peintures sont unifiées par l'articulation des horizons par Ancart à travers des juxtapositions de couleurs, offrant des lignes traversantes à travers les toiles.

Les arbres sont l’élément le plus important de ces œuvres. Leurs formes et leurs silhouettes varient, distillant les structures des troncs et du feuillage dans des passages abstraits. Le duo de Deux Arbres (2024) se fait écho dans leurs formes massives et leurs contours ondulants, les contrastes de couleurs introduisant des ambiguïtés entre la figure et le fond. Un bosquet de formes similaires dans une palette bleu foncé occupe le plan intermédiaire de Le Grand Parc (2024), différencié d’une autre paire d’arbres aux structures ramifiées qui se terminent par des grappes moelleuses de feuilles rouge vif.

À l'étage supérieur de la galerie se trouve une œuvre panoramique unique : The upper reachs (2024), un triptyque alpin de plus de 7,5 mètres de large qui suggère une vue à travers une série de fenêtres. En dialogue avec les sujets montagneux de Paul Cézanne et Ernst Ludwig Kirchner, le tableau est défini par des silhouettes d'arbres au premier plan, disposées en contrepoint pictural avec les crêtes et le ciel au-dessus.